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Les papas ont un rôle primordial à jouer dans la réussite de l’allaitement. Ils épaulent, protègent, encouragent et doivent être les premiers soutiens de leur compagne. Aux futurs papas qui craignent de ne pas trouver leur place, aux mamans qui se posent mille questions, voici nos conseils et des témoignages de parents pour un allaitement serein.
La question de l’allaitement intervient souvent assez tôt dans la grossesse. Alors que certaines femmes ont une idée très précise de ce qu’elles veulent, d’autres préfèrent attendre la naissance pour pour se décider. Du côté des papas, pour qui la grossesse est évidemment plus abstraite, difficile de savoir comment se positionner. Une grande majorité d’entre eux se déclarent favorables à l’allaitement et désireux de soutenir leur compagne. Mais ils se sentent souvent démunis face aux défis que représente l’allaitement, les inquiétudes de la jeune maman et ont parfois l’impression qu’ils ne peuvent lui être d’aucun secours. L’allaitement est pourtant un choix qui engage le couple et pas seulement celle qui donne le sein.
Rien ne prépare aux bouleversements que représente l’arrivée d’un enfant dans un couple. Mais proposer au papa de parler de l’allaitement avec la sage-femme lors des séances de préparation à la naissance pourra lui permettre d’évoquer ses inquiétudes. L’appréhension la plus souvent exprimée par les jeunes pères est celle d’être exclu du duo fusionnel que forme la mère et son bébé. Certains papas, comme Matthieu, y sont même totalement réfractaires : « J’ai rapidement dit à ma femme que je ne souhaitais pas qu’elle allaite. J’avais envie de pouvoir donner le biberon, de nouer rapidement un lien avec mes fils mais aussi, et même si cela peut sembler égoïste, j’étais mal à l’aise avec l’idée de partager sa poitrine. »D’attribut sensuel et symbole de féminité, le sein est maintenant perçu comme exclusivement nourricier. Réinventer sa sexualité après bébé passe aussi par la prise en compte de cette poitrine, certes plus généreuse, mais dont il n’est pas rare que s’échappe du lait pendant l’orgasme. La communication est évidemment primordiale et chacun doit pouvoir exprimer ses désirs et ses frustrations.
Le plus important est que le futur papa soutienne sa femme de manière inconditionnelle. En soutenant sa décision d’allaiter mais aussi en étant présent, au quotidien, pour s’assurer que tout se passe au mieux. Dès la maternité, le jeune papa peut être un rempart contre celles et ceux qui pourraient remettre en cause cet allaitement. Il est parfois difficile pour une femme qui vient d’accoucher, et peut donc être éprouvée physiquement et fragilisée psychologiquement, de tenir bon lorsqu’une puéricultrice bien intentionnée lui propose un biberon de complément ou qu’une amie lui dit que bébé pleure parce qu’elle doit « manquer de lait ».
Il pourra également l’aider à trouver une position confortable pour la tétée ou tout simplement se lever la nuit pour lui apporter bébé et s’assurer qu’elle ne manque de rien. S’occuper des courses, du ménage, des autres enfants de la famille, permettront à la femme qui allaite d’être plus sereine. Et un jeune papa trouvera mille et une façons de s’occuper de son enfant : le bain, les promenades, les câlins et puis, lorsque l’heure viendra, un biberon de lait ou la première purée.
Les femmes sont unanimes, le soutien indéfectible de leur compagnon a vraiment participé à la réussite de leur allaitement. Julie, maman de deux petits garçons, a été très entourée : « Mon mari m’a soutenu à 200%. Non seulement moralement, en me disant qu’il était fier de moi et que j’allais y arriver, mais aussi avec des petits gestes au quotidien comme de se lever la nuit pour aller chercher notre fils dans son lit.» Marie, maman d’une fille de 6 ans, a quant à elle connu un début d’allaitement chaotique : « Ma fille n’arrivait pas à téter, elle ne prenait pas de poids. A la maternité on lui a directement donné un biberon de lait artificiel sans me consulter. J’étais désemparée. »La présence de son compagnon lui a permis de tenir le coup : « Il n’a jamais douté de moi, de nous. Il m’a accompagnée pour rencontrer une consultante en lactation, m’a encouragée jour après jour. Les tétées nocturnes pouvaient durer plus d’une heure et il restait éveillé lui aussi. C’était infiniment précieux de ne pas être seule. »
Thomas, son compagnon, est quant à lui admiratif de la persévérance de Marie : « Je n’ai pas eu l’impression de faire quelque chose d’extraordinaire ! Au contraire j’ai parfois eu l’impression d’être un peu inutile. En revanche, je ne me suis jamais senti exclu, j’ai dès le début tissé un lien très fort avec ma fille, notamment pendant le bain. Je me rappelle avec beaucoup d’émotion ces nuits passées dans la pénombre tous les deux, avec notre toute petite fille et ses grands yeux plongés dans ceux de sa maman. Je crois que je n’ai jamais été aussi fier. »