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On pense connaître tous les mystères de l'allaitement et puis on découvre le témoignage d’une autre maman et on s’aperçoit que les expériences sont différentes. Aujourd'hui, nous vous invitons dans la vie d'une maman, Josiane qui a eu deux fois des faux jumeaux (Murielle, Paul) et les derniers ( Jolène, Lionel). Alors à quoi ressemble le quotidien à une maman qui a allaité non pas une, mais deux paires de faux jumeaux ?
J'ai su que j'allais avoir des jumeaux grâce à une poule.
Je suis l'enfant unique de ma mère et lorsque j'étais plus jeune, mon souhait était d'avoir une grande famille et je crois que le destin m'a un peu trop écouté, parce que j'ai eu la chance d'avoir 6 enfants dont deux grossesses de faux jumeaux. D'ailleurs à ce sujet, j'ai une anecdote amusante à vous raconter, car j'ai su que j'allais avoir des jumeaux grâce à une poule. J'étais chez moi, je dormais tranquillement et soudain, une poule rentre par la fenêtre de ma chambre et vient pondre deux œufs sur mon lit. Instinctivement, je le savais et mon intuition s'est avéré vrai, quelques mois plus tard, j'apprends que j'allais avoir des jumeaux. Merci à toi la poule pour ton clin d'œil à ce qui allait m'attendre de nouveau !
J'ai eu des difficultés pour allaiter les garçons à leurs naissances.
Je ne pensais pas que j'allais vivre un accouchement compliqué avec mes jumeaux surtout les garçons. Murielle et Paul sont mes premiers jumeaux et Paul avait du mal à ouvrir ses yeux, ils ont dû le remettre dans une couveuse avec sa sœur pour qu'ils se réchauffent en présence de sa sœur pour recréer leur cocon. Au bout de quelques heures, il finit par ouvrir les yeux, j'ai pu à ce moment-là, lui donner son lait.
Ensuite, j'ai eu Jolène et Lionel. Mon garçon est mort-né, il a été sauvé grâce à la foi et la persévérance de la sage-femme qui a posé ses mains sur mon ventre pour le pousser et le faire sortir, aussitôt le pédiatre l'a pris en charge pour le réanimer.
Le pédiatre de mes enfants m'a conseillé de le nourrir, mais il était tellement fatigué qu'il n'arrivait pas à manger. Après quelques heures de repos, il finit par faire sa tétée.
J'ai eu un environnement favorable pour faciliter mes allaitements
J'ai accouché dans une clinique privé avec un personnel de santé au soin. J'avais une sage-femme qui me préparait à manger, le pédiatre qui s'occupait de mes enfants.
En ce qui concerne l'allaitement, ma mère m'a montré comment il fallait allaiter y compris la sage-femme. J'avais les bons gestes et lorsque j'étais à l'hôpital, attention c'est l'instant mode, je portais des robes à fermeture éclair pour pouvoir allaiter facilement.
C'est curieux, donner le lait maternel à mes jumeaux calmait ma fièvre.
J'étais une usine à lait et je pouvais concurrencer une entreprise parce que j'avais une très grosse quantité. Je me retrouvais donc souvent malade avec de la fièvre et c'est curieux parce que lorsque je donnais le lait à mes enfants, cette douleur disparaissait.
Pour la tétée, j'alternais les seins, Murielle prenait le sein gauche et Paul le sein droit pour équilibrer mais jamais en même temps, parce que je voulais installer une intimité individuelle avec chacun de mes bébés.
Il est vrai que la douleur était présente, je pouvais arrêter et donner le biberon mais j'ai eu des échanges avec le pédiatre et j'ai fait le choix de continuer parce que je savais que c'était bon pour mes enfants. Tout de même, à partir de l'âge de 5-6 mois, j'avais peur qu'ils me mordent le bout de mes seins, je suis donc passé au biberon.
À mon retour de la maternité, ma famille s'est montrée disponible pour moi pendant 3 mois. Ils se sont occupées de mes enfants, du ménage et ils m'ont fait à manger comme les légumes, les épinards, les feuilles de manioc, du bouillon et du poisson. Il est conseillé dan ma culture gabonaise de manger ces listes d'aliments cités pour avoir une bonne production de lait.
Pour l'allaitement en public, en Afrique, le sein c'est pour l'enfant, nous n'avons pas de soucis de pudeur. Vous avez par exemple des peuples de femmes les Dassanech qui vivent avec les seins à l'air. Ce n'est donc pas un souci d'allaiter en public.
Avoir des jumeaux, ce n'était pas facile au quotidien mais je me sens spéciale et chanceuse d'avoir mis au monde ces enfants. Aujourd'hui, ce sont de jeunes adultes et je suis fière d'eux.