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Pourtant en baisse depuis des années dans l’Hexagone, aujourd’hui la mortalité infantile ne recule plus. Au contraire, pour la première fois depuis 10 ans, son taux a même augmenté selon une étude de l’INSERM.
Cet indicateur, toujours en baisse depuis la Seconde Guerre mondiale, a commencé à augmenter de 7 % entre 2012 et 2019.
Même si peu de pistes sont évoquées, on parle surtout de la santé de la mère comme facteur principal : “les femmes enceintes sont en moyenne plus âgées, elles peuvent avoir plus de problèmes chroniques" , rapporte Jennifer Zeitlin, épidémiologiste et co-auteur de l'étude.
Autre cause : le milieu dans lequel la future mère évolue. "La mortalité infantile est plus élevée chez les femmes qui viennent de milieux défavorisés, à cause de l'accès et de la qualité des soins" .
"Si on avait le taux de mortalité de la Suède ou de la Finlande, il y aurait chaque année 1 200 décès de moins d'enfants de moins d'un an" , confie Martin Chalumeau, pédiatre et épidémiologiste, à l'AFP.
Alors comment lutter contre cette hausse qui ne devrait pas exister à l'heure où les systèmes de soins et de suivi sont de plus en plus efficaces ? Dans certains départements français, comme dans le Val d’Oise, une enveloppe de 4,5 millions d’euros sur 2 ans a été ouverte pour renforcer le suivi réalisé auprès des futures mères.
En tête des départements ayant le taux de mortalité infantile le plus élevé d’Ile-de-France, le Val d’Oise a déjà mobilisé plus de 300 agents, une dizaine de recrutements d’experts santé va être lancée et les consultations prénatales précoces seront augmentées, selon des informations RTL.
*Etude INSERM publiée dans la revue scientifique The Lancet.